L’objet principal de ce blog est bien de traiter les questions relatives à l’histoire (et aussi quand l’occasion se présente, à l’actualité) de la fonction publique et du syndicalisme des fonctionnaires. Mais il est fréquent que l’actualité nous invite à un retour sur la Commune de Paris, qui est un épisode passionnant –et tragique- de notre histoire nationale
Ayant écrit plusieurs ouvrages sur ce sujet, coordonné le Guide des sources de la Commune et du mouvement communaliste, et spécialement étudié le fonctionnement des services publics parisiens au cours de ces événements, je ne manque pas d’occasions d’évoquer tel ou tel aspect.
Ainsi, ces derniers temps, on parle beaucoup dans les médias, de l’activité du Crédit municipal, auquel, par ces temps de crise, ont recours beaucoup de personnes.
A l’époque de la Commune, c’était le Mont-de-piété. Le nombre d’indigents étant particulièrement important, il n’est pas étonnant que sa gestion ait été une des préoccupations essentielles des communards, qui lui ont consacré beaucoup de temps et d’attention, ainsi que cela apparaît dans les comptes rendus de leurs délibérations.
Voici donc un extrait de mon ouvrage 72 jours qui changèrent la cité, Editions Le temps des cerises (p 134-135) traitant cette question.