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2 avril 2013 2 02 /04 /avril /2013 07:14

      Sans m’interdire de continuer à m’exprimer chaque fois que je l’estimerai nécessaire sur l’histoire du mouvement syndical  des fonctionnaires, le moment me paraît venu (après m’être clairement expliqué notamment dans ce blog  avec une certaine constance pendant plusieurs années) de donner à l’approche des sujets  traités une certaine inflexion.  

      Concrètement, pour ce qui concerne strictement l’histoire du syndicalisme des fonctionnaires des origines à 1981 ( qui recouvre  en premier lieu les questions d’orientation, d’organisation et d’action ) je m’en tiendrai désormais, quoi qu’il puisse advenir sur ce terrain  - sauf nécessité avérée - à la bibliographie générale de mes ouvrages, articles et études explicitement présentée  en tête de ce blog, en invitant ceux qui s’intéressent à cette matière à s’y reporter, et en répondant directement  à leurs questions éventuelles.

      Quant à l’histoire du syndicalisme   des trois dernières décennies, à commencer par celle des années 1981-1987 ( au cours desquelles, après avoir mis fin trois ans plus tôt  à mes mandats  syndicaux,  j’exerçais les fonctions de directeur du cabinet du ministre chargé de la Fonction publique et des réformes administratives puis de Conseiller d’Etat en service extraordinaire membre de la section des Finances et de celle du Rapport et des études) il faut encore une fois espérer que  son étude sera  assumée par ceux qui à des titres divers en ont la responsabilité.

      Sur l’histoire proprement dite de la Fonction publique - qui reste un objet essentiel de ce blog - on avancera bientôt une série de réflexions et de propositions.

 

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25 mars 2013 1 25 /03 /mars /2013 08:51

« … Nous avons fini l’année 1968 avec 2,7 millions de syndiqués à la CGT.

     Aujourd’hui nous ne sommes plus que 700.000. Ceux qui m’ont succédé, Henri Krasucki, Louis Viannet ou Bernard Thibault, ont vécu une période d’affaiblissement considérable du syndicalisme. Comment capter l’intérêt des nouvelles générations ? C’est la question essentielle qui est à l’ordre du jour de ce 50e congrès. Etre syndicaliste  c’est aller au-delà de la revendication immédiate pour créer un  changement profond et dresser des perspectives politiques, sociales et économiques. Je pense que le poids de la division syndicale est un affaiblissement qui s’ajoute à la résistance du patronat ».

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23 mars 2013 6 23 /03 /mars /2013 10:09

     Je n’aurais probablement  pas ouvert ce blog (en mai 2010), si l’histoire du syndicalisme des fonctionnaires et tout particulièrement celle du syndicalisme CGT auxquelles je me suis consacré de longue date était assumée comme elle l’est maintenant dans la plupart des branches professionnelles par des Instituts CGT d’Histoire sociale.

     On peut dans le même temps ignorer ou faire semblant d’ignorer les textes que j’ai publiés au long des dernières décennies, et qui ont connu en leur temps une assez large audience.  On peut aussi ignorer mes publications et communications de ces dernières années  dans le cadre de l’Institut CGT d’Histoire sociale, s’abstenir de participer aux initiatives de cet organisme,  et  même boycotter la conférence que j’ai  donnée sous son égide en mai 2011 sur « Les services publics dans l’histoire sociale ».

   On peut éviter de consulter  les textes  insérés dans ce blog ou en publications numériques. Mais   par définition, ce sont des  moyens modernes d’expression individuelle qui permettent de s’exprimer en toute indépendance sur des sujets déterminés sans s’ériger pour autant en « censeur ou gardien du temple », et sans attendre que certaines carences soient surmontées.

    Sur l’Histoire du syndicalisme des fonctionnaires il faut, si on considère mes travaux personnels, distinguer deux périodes :

   - Pour la période des origines aux années 1981, on dispose, ainsi que je l’ai rappelé à maintes reprises 1 de travaux dont le volume et la variété supportent la comparaison avec d’autres secteurs. En ce qui concerne mes propres écrits, il faut rappeler d’une part qu’ils s’appliquent  essentiellement au syndicalisme exerçant ses responsabilités sur les problèmes généraux communs à l’ensemble des fonctionnaires  traités avec le gouvernement représenté depuis la Libération par un ministère ou un secrétariat d’Etat chargé de la Fonction publique et avec le Parlement. D’autre part, il faut rappeler encore une fois que les fédérations générales représentatives regroupent des fédérations et des syndicats nationaux assumant leurs responsabilités au niveau des ministères et administrations, et que ces organisations ont leur propre histoire 2. Sur ce terrain plutôt inexploré, le champ de la recherche – qui perd à mon avis beaucoup de son intérêt si elle est déconnectée des problèmes généraux - reste largement  ouvert.

 - Pour l’histoire du syndicalisme des fonctionnaires des trois décennies qui nous séparent des années 1981 (dont je confirme qu’elles sont et resteront en dehors de mon champ d’investigation bien qu’elles apparaissent en incidente dans les études relatives à la Fonction publique dont nous reparlerons dans les prochains articles de ce blog), je suis convaincu que la nécessité de  son étude ne manquera pas de s’imposer, à mesure que le temps passe.La « branche professionnelle » Fonction publique ne pourra rester indéfiniment en  marge  d’un mouvement qui a pris un essor important au cours des dernières années.

1- Voir dans ce blog mon article du 20 septembre 2010 « Syndicalisme des fonctionnaires. L’état de la recherche »

2- Des instituts CGT existent pour les secteurs de l’Equipement, de l’éducation et de de la culture 

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1 mars 2013 5 01 /03 /mars /2013 08:33

Raphaël  Guibert, Les ouvriers d’Etat des PTT 

 Préface d’Albert Le Guern,

 Editeur : IHS-CGT-Fapt

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6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 11:13

     L’un des invités à l’émission C dans l’air du 31 janvier sur les fonctionnaires que nous avons évoquée dans les précédents articles était Bernard Vivier, qui apparaît  de plus en plus régulièrement dans cette émission, ainsi que sur d’autres plateaux de télévision ou stations de radio, où il intervient  en sa qualité de directeur de  l’Institut supérieur du travail.

      En dehors de toute autre considération sur le contenu des textes publiés par cet organisme et de ses  interventions dans les médias, il est légitime de s’informer sur ses origines et sur ses  orientations.

      Selon les indications que l’on peut consulter sur le web, et notamment dans une notice de Wikipédia, l’Institut supérieur du travail est un  centre privé de recherche, un organisme de formation  et d’études en relations sociales et syndicales fondé en 1969 avec des financements patronaux par Claude Harmel, un militant d’extrême droite condamné à la Libération pour son activité pendant la Seconde guerre mondiale, qui a recruté par la suite des collaborateurs marqués par leurs orientations politiques de droite au service du patronat.

      La notice  de Wikipédia donne cette utile précision:

« cet organisme  ne doit pas être confondu avec l’Institut de sciences sociales du travail (ISST) de Bourg-la-Reine qui dépend de l’Université Paris I - Panthéon-Sorbonne 

      Il n’est par ailleurs pas inutile de savoir que Bernard Vivier, qui dans la dernière émission de C dans l’air consacrée à la CGT, a exposé sa vision de l’évolution historique de cette centrale syndicale, du rôle de ses dirigeants dans les dernières décennies   et de ce que devrait être le syndicalisme aujourd’hui (ce qui est son droit) est vice-président de la CFTC et siège dans son groupe au Conseil économique social et environnemental.

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12 janvier 2013 6 12 /01 /janvier /2013 17:49

 

    On a pu lire dans le texte précédent, le point de vue exprimé en 1981 par Henri Krasucki sur la relation entre l’évolution du syndicalisme des fonctionnaires  et celle de la CGT dans son ensemble, et son appréciation sur la contribution apportée sur ce sujet par mon ouvrage Les fonctionnaires sujets ou citoyens pour des périodes s’achevant en 1981.

 

     Cet ouvrage était la concrétisation d’une  démarche qui  portait à la fois  sur l’histoire du syndicalisme des fonctionnaires  et sur celle de la Fonction publique,  dont j’ai eu maintes occasions  de  démontrer  qu’elles sont intimement associées.   

     Une démarche qui s’est ensuite poursuivie pendant trois décennies sous la forme d’articles, études,  communications dans des colloques,  et trouve aujourd’hui son expression dans  ce  blog et dans  des textes insérés en publications numériques sur le site Calaméo.

     Je n’ai jamais perdu de vue que ce syndicalisme est partie intégrante du syndicalisme confédéral. Toutes les grandes actions de la CGT auxquelles le mouvement syndical des fonctionnaires  a pris part, souvent de façon  significative, sont exposées ou à tout le moins évoquées dans de nombreux chapitres. La Fédération générale des fonctionnaires dans la période de l’entre-deux-guerres, l’UGFF-CGT depuis le lendemain de la Libération  ont occupé,  pour un ensemble de raisons  et sous des formes que l’analyse historique enrichie par ses références à la science administrative met en évidence, une place originale au sein de la centrale syndicale. Après la scission de 1947-1948 et d’autres transformations survenues au long du demi-siècle suivant, le rôle des fédérations de fonctionnaires dans un paysage syndical diversifié est resté un aspect important de l’histoire du syndicalisme français.

     Tel était le sujet évoqué par Henri Krasucki qui lui aussi, «  connaissait ce dont il parlait », mais en se situant aux plus hautes responsabilités. Comme il le soulignait, le « monde fonctionnaire » est une « composante du monde du travail ».

 

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14 décembre 2012 5 14 /12 /décembre /2012 11:32

      « Générations de militants », tel est le sous-titre de la nouvelle brochure insérée sur le site Calaméo : « Le parcours de trois quarts de siècle d’un fonctionnaire dans le mouvement ouvrier » ( dont la Table des matières sera présentée dans ce blog). 

      Plusieurs générations de militants et de personnalités du mouvement syndical des fonctionnaires et de la direction confédérale de la CGT  se sont en effet  côtoyées dans les époques évoquées par ce texte.  La première, qui est celle de Benoît Frachon, Léon Mauvais, Alain Le Léap, Jacques Pruja, Léon Rouzaud a disparu. Il en est assez largement  de même de la seconde - dont je fais partie, ainsi que Georges  Séguy, Roger Loubet… - qui est celle d’Henri Krasucki, Georges Frischmann, André Berteloot…

     Ces militants ont vécu des événements qui ont profondément marqué notre Histoire sous trois Républiques, le  Front populaire, la  Seconde guerre mondiale, la Libération, la scission syndicale, la guerre froide, les grandes dates de la bataille sociale, les espoirs et les désillusions d’une époque.

      Il ne s’agit pas, dans ce cadre assez limité, de proposer des biographies, mais de faire état de notations inédites ou négligées qui contribuent à illustrer certains aspects de l’histoire du syndicalisme des fonctionnaires et de ses rapports avec la CGT.

     Quand on parcourt les magazines, on ne peut échapper aux articles-fleuve, aux reportages plus ou moins complaisants ou au contraire parsemés de vacheries racontant les origines, les relations, les complicités  et les rivalités entre hommes et femmes politiques et journalistes issus des mêmes grandes écoles, fréquentant les mêmes milieux et se nourrissant souvent aux mêmes  râteliers.

     Ici, nous sommes dans un autre monde. Chacun des  militants - les plus anciens ont milité dans une période où les femmes n’avaient pas encore accès aux responsabilités – qui apparaissent dans cette petite galerie amicale  a connu un itinéraire, une histoire personnelle, des influences, des conflits et des crises qui ont marqué sa personnalité.

    Mais tous étaient d’origine modeste, engagés très jeunes dans le mouvement social, restés fidèles à eux-mêmes et à leurs convictions.

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6 novembre 2012 2 06 /11 /novembre /2012 10:05

   Comme annoncé dans  mon précédent article, voici mes références concernant les débats sur les structures du mouvement syndical des fonctionnaires CGT qui jalonnent son histoire:

Les fonctionnaires sujets ou citoyens ? Tome I, Le syndicalisme des origines à la scission de 1947-1948, Editions sociales 1979.

Chapitre premier de la sixième partie. Une période cruciale pour l’avenir des fonctionnaires (1946-1948) p.323-332. Création de l’Union générale des fédérations de fonctionnaires (mars 1946)

      Les débats et les décisions du congrès de la Fédération générale des fonctionnaires de mars 1946  ont été marqués par des discussions animées sur la structure fédérale  et ont abouti à  la création de l’Union générale des Fédérations de fonctionnaires (UGFF), considérée comme une solution de compromis.

Du premier congrès de l’UGFF à la grève avortée de juillet 1947  p. 349-351 Les débats de ce congrès, qui s’est tenu dans des circonstances politiques particulières (3-4-5 juillet 1947), quelques mois après l’éviction des ministres communistes  étaient analysés dans La Tribune des fonctionnaires qui tirait à 450.000 exemplaires.

La scission syndicale de   1947-1948 p. 356-366

                                                                                          O

Les fonctionnaires sujets ou citoyens ?  Tome II, De la scission de 1947-1948 à 1981 Editions sociales 1981 

Quelle organisation pour les fonctionnaires ? p. 21-25

Le premier  congrès de l’UGFF qui se réunit les 3,4 et 5 juillet 1947, n’est que la « simple juxtaposition des congrès fédéraux » réunis la veille. Le 2e congrès se réunit les 12 et 13 mai 1948 alors que la scission exerce des ravages particulièrement importants dans le mouvement syndical des fonctionnaires.

     Ce chapitre de l’ouvrage expose les débats de ce 2e congrès qui rejette l’éventualité d’une reconstitution de l’ancienne Fédération générale et adapte les statuts de l’UGFF à la nouvelle situation.

Le 3e congrès de l’UGFF : changement d’équipe p.34-35

      Ce congrès, qui se réunit les 24 et 25 juin 1950, s’est livré à de sévères critiques sur l’organisation et le fonctionnement de mouvement syndical des fonctionnaires et a entièrement renouvelé le secrétariat de l’UGFF.

La création de la Fédération des Personnels techniques et administratifs (PTA) p.36.

Le congrès de fusion des Fédérations de l’Administration générale et de L’Economie générale et des Travaux publics  dans une Fédération des Personnels techniques et administratifs s’est tenu les 15 et 16 décembre 1950.

Les fonctionnaires avec la classe ouvrière p 52-53 .

     Sous ce titre l’ouvrage évoque les débats du 5e congrès de l’UGFF, avec cette Note : « En réalité ce congrès est le 4e, puisque le Ier a eu lieu en 1947,le 2e en 1948 et le 3e en 1950. A moins de considérer que le congrès de 1946 était le premier, alors qu’il était le dernier de la Fédération générale. En tout cas, la « numérotation »  ultérieure se poursuivra sur cette base et le congrès de 1954 sera dénommé le 6».

     La question des structures est encore au premier plan.

Le 6e congrès  de l’UGFF : pleins feux sur les questions départementales p 73-75 .

    Ce congrès qui se réunit les 25-26-27 juin 1953 adopte un ensemble de résolutions. Celle qui porte sur l’organisation est tout entière consacrée aux problèmes de l’activité syndicale à la base.

Le 7e congrès de l’UGFF p.100-102

   Ce congrès (21-22-23 juin 1956) traite le drame algérien, les rémunérations,  les questions de l’unité. Un chapitre de l’ouvrage est intitulé Les structures du mouvement syndical des fonctionnaires de nouveau en question p 102-104.

Nouveaux débats sur les structures du syndicalisme des fonctionnaires p.180-182 .

    Ce chapitre traite la tenue des congrès de la Fédération des Ponts et Chaussées et de la Fédération des Personnels techniques et administratifs suivis d’un congrès de fusion de ces deux fédérations et analyse le document « Eléments de discussion et de réflexion » publié dans le cadre de la préparation du 9e congrès de l’UGFF qui se tiendra  les 14-15-16 juin 1956. Ce document, est-il précisé, expose que « la question de la structure de l’UGFF a été de nouveau posée » et qu’une commission spéciale  a tenu une douzaine de séances de travail. La conclusion de ces nouveaux débats a été qu’il est « inutile de s’engager dans la voie de la modification de la structure actuelle ».

Le 10e congrès de l’UGFF. En filigrane, toujours les structures p.187-188 .

Le 11e congrès  de l’UGFF p 204-206.

   Dans ces deux congrès,  qui se tiennent  en 1963 et 1965, les questions de structures et de statuts sont encore présentes et reflètent les difficultés récurrentes que le mouvement syndical des fonctionnaires rencontre dans le domaine de l’organisation.

Le syndicat autonome du Cadastre adhère à la Fédération des Finances CGT p.220 .

Le 12e congrès de l’UGFF p. 230-232

      Dans tous les congrès ultérieurs de l’UGFF, la question des structures du mouvement syndical des fonctionnaires, plus précisément celle de l’organisation,  du rôle, du fonctionnement  de l’UGFF et des fédérations qui la constituent, et celle de l’implantation des sections départementales  ont été à l’ordre du jour.

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      Dans la crise des  années 1970-1975, heureusement surmontée par un débat démocratique sans précédent et par un congrès de clarification en février 1976, la question des structures était présente dans des conditions qui ont été analysées :

- dans l’ouvrage Les fonctionnaires sujets ou citoyens p. 285-293 et p.319-328

- dans la brochure Un épisode de l’Histoire du syndicalisme. La crise du mouvement syndical des fonctionnaires des années 1975, Publication numérique sur le site Calaméo 2012.

 

 

 

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4 novembre 2012 7 04 /11 /novembre /2012 08:56

        L’adaptation de l’organisation et du fonctionnement des diverses instances du mouvement syndical des fonctionnaires  aux réalités administratives et aux conditions de la défense des intérêts fondamentaux en cause ont toujours été un des impératifs d’une action syndicale efficace. Les débats et les décisions qui en ont découlé  sont des réalités et par définition chaque période a ses spécificités.

        Mais  on ne doit pas  ignorer que ces questions ont souvent caché des contradictions et des divergences d’un autre ordre. A toutes fins utiles on rappellera quelques données concernant  l’entre-deux-guerres et la période 1946-1981 par une présentation des chapitres de l’ouvrage Les fonctionnaires sujets ou citoyens traitant ce sujet.

        A  d’autres le soin d’analyser les évolutions  des deux dernières décennies du XXe siècle, et à chacun de juger s’il est utile ou non de connaître et de contribuer à faire connaître  l’Histoire.

 

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22 octobre 2012 1 22 /10 /octobre /2012 09:07

       Schématiquement, le mouvement syndical CGT des fonctionnaires se compose de dizaines de Syndicats nationaux constitués dans les administrations, services ou établissements publics, regroupés dans des Fédérations constituées au niveau des ministères. L’Union générale des fédérations de fonctionnaires (UGFF) qui a remplacé en 1946 la Fédération générale constituée en 1909 est une des organisations représentatives siégeant au Conseil supérieur de la fonction publique chargée des problèmes généraux communs à l’ensemble des fonctionnaires au niveau de l’Etat central. L’adaptation des structures syndicales et des formes d’organisation à l’évolution des structures ministérielles et administratives, et celle des formes d’action à la politique de l’Etat et des collectivités publiques -  même si elles ont  donné lieu au long de l’Histoire à des débats, voire à des crises, et  recouvert parfois  des conflits de personnes ou d’orientations politiques – sont une réalité incontournable.

        C’est sur cette vision fondamentale que les militants de la génération des lendemains de la Libération ont mené le combat contre la scission syndicale et  contre les tendances à « l’autonomie » qu’elle générait. Même le repliement du  mouvement syndical des personnels enseignants dans l’autonomie ne  pouvait  s’abstraire de ces structures fondées sur l’existence de syndicats nationaux regroupés dans une Fédération de l’Education nationale considérée comme une des principales fédérations générales représentatives de fonctionnaires. Et si la Fédérations  postale était organisée en catégories et non en syndicats nationaux,  et n’adhérait pas à l’UGFF, elle ne pouvait ignorer les contraintes de l’organisation et de l’action sur les problèmes généraux de la fonction publique auxquelles elle était associée.

        Autrement dit, une analyse portant sur les agents d’une administration et sur le syndicat national correspondant  conçue comme si cette administration ne  relevait pas  d’un ministère et  si ces agents n’étaient pas des fonctionnaires dont les éléments généraux concernant  la situation, la carrière, la rémunération etc relèvent de la politique générale de l’Etat représenté depuis la Libération par un ministère de la Fonction publique, est une analyse partielle frappée d’une infirmité qui porte atteinte à sa pertinence et à son intérêt. 

        .

  

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Eléments biographiques

   En un demi siècle, j'ai fait "le tour de la table" de la politique de la fonction publique comme syndicaliste, directeur de cabinet du ministre, conseiller d'Etat en service extraordinaire, auteur d'ouvrages.

 

  Né le 2 décembre 1922 à Jurançon (Pyrénées-Atlantiques)

 

-Fonctionnaire

 Receveur divisionnaire des Impôts honoraire

 

-Dirigeant national du mouvement syndical des fonctionnaires (1958-1978)

  Secrétaire du Syndicat national des Contributions indirectes 1958-1963

  Secrétaire général de la Fédération des finances CGT 1963-1970

  Secrétaire général de l’Union générale des fédérations de fonctionnaires (UGFF) et

  Membre du conseil supérieur de la fonction publique 1970-1978

  Membre de la commission exécutive de la CGT 1969-1975.

 

  Membre du conseil d’administration de l’Institut CGT d’histoire sociale.

 

-Directeur du cabinet du ministre de la fonction publique et des réformes administratives  (juin 1981-novembre 1983).

 

-Conseiller d’Etat en service extraordinaire (novembre 1983-novembre 1987).

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