L’éditorial du « Monde » qui consacre deux pages entières à Michel Rocard a probablement raison d’affirmer : « Nul doute qu’il se serait gaussé de l’avalanche d’hommages qui lui ont été rendus ».
Ce blog et son auteur n’ont aucune vocation à s’y joindre. Le modeste directeur d’un cabinet ministériel de la période 1981-1983 se rappelle tout de même avoir été frappé par une apparente insuffisance du personnage, qui était certainement due à cette époque au fait que le ministère du Plan qui lui avait été confié par François Mitterrand et Pierre Mauroy n’était qu’un inutile placard.
Dans l’exercice de responsabilités syndicales nationales en 1958-1978, et même plus tard aux « Amis de la Commune », les « gauchistes » de toutes obédiences dont il fut longtemps une figure marquante étaient d’implacables adversaires.
Par ailleurs, s’agissant de l’histoire politique et sociale d’une grande partie de la seconde moitié du XXe siècle et tout spécialement celle de la Fonction publique, il n’est pas étonnant que mes nombreux écrits rencontrent cet homme politique énarque et ancien Inspecteur des finances de façon critique notamment pour la période où il était Premier ministre. Tel était notamment le cas de l’ouvrage « Fonction publique. Les points sur les i ».