La plus grande partie des articles insérés dans ce blog depuis sa création début mai 2010, a été consacrée à divers aspects de l’histoire de fonction publique de nature à éclairer les débats en cours. Le mouvement syndical des fonctionnaires est apparu dans ces analyses pour deux raisons essentielles qui sont d’ailleurs étroitement liées :
1° il est doté, à toutes les époques (y compris celles de la non reconnaissance du droit syndical) d’une grande représentativité, et il s’est toujours affirmé comme un des acteurs de l’histoire de l’Etat, de l’administration et de la fonction publique.
2° ses positions dans la première moitié du XXe siècle et à la Libération ont fait l’objet de présentations fallacieuses qui n’ont pas suscité à ma connaissance les mises au point qui s’imposaient, et ont même connu une diffusion de nature à porter atteinte à la pertinence des débats sur les perspectives contemporaines de la fonction publique.
Le moment est venu de consacrer quelques développements à une connaissance plus approfondie de l’histoire du syndicalisme des fonctionnaires, par référence à des écrits antérieurs épuisés ou peu accessibles, et en évoquant des éléments particulièrement marquants de cette histoire, assortis d’aménagements et de réflexions s’inspirant de données plus récentes.
D’où les articles qui vont suivre