Dans la plupart des analyses des historiens, des hommes politiques et des journalistes portant sur la période qui a suivi l’élection de François Mitterrand à la présidence de la République en mai 1981, la présence et l’action des quatre ministres communistes ( Charles Fiterman, Marcel Rigout, Jacques Ralite, Anicet Le Pors), et plus largement les relations entre le PS et le PCF sont envisagées exclusivement sur le terrain de l’histoire politique.
Il est vrai que les ministres sont des hommes politiques. Ceux-ci intervenaient dans les réunions du Comité central du PCF dont ils étaient membres, rencontraient les journalistes, multipliaient les déclarations politiques, et se sont depuis largement exprimés sur ce terrain.
Mais qu’on le veuille ou non, c’est une approche qui élude un aspect important de la réalité, celui des attributions de ces ministres, des mesures qu’ils ont prises, des réformes qu’ils ont réalisées, et de leurs rapports avec les organisations syndicales.
La quatrième partie du vol 2 de mon ouvrage L’Etat et les fonctionnaires (publication numérique sur Calaméo) traite la politique générale de la fonction publique menée en 1981-1986.