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L’Humanité du vendredi 20 septembre publie les débats d’une table ronde de la Fête de l’Huma sur « Jaurès et Clemenceau ordre et révolution »,à laquelle participaient Gilles Candar, président de la Société d’études jauresiennes, Catherine Moulin historienne, Jean-Michel Ducompte, président de la Ligue de l’enseignement, Frédérik Genevée, responsable du fonds des archives du PCF, Christian Picquet, porte-parole de la Gauche unitaire, Paul Quilès, animateur du club Gauche avenir et ancien ministre. Comme ces intervenants, l’éditorial de Claude Cabanes se référant au « clemencisme », fustige Manuel Valls qui dans un ouvrage récent écrivait : « mon choix est fait, je choisis Clemenceau contre Jaurès ».
Un débat intéressant et instructif, plein d’enseignements. Pour tout historien du mouvement social et singulièrement du syndicalisme des fonctionnaires, l’affrontement entre ces deux personnalités est une donnée familière.
Dans un article de ce blog en date du 5 septembre 2012 intitulé « A chacun ses références » j’écrivais ceci :
« Ces jours-ci, certains journaux nous informent que des hommes politiques ont une particulière admiration pour « Le Tigre », Georges Clemenceau. Tel serait le cas de Manuel Valls et de Jean-Pierre Chevènement, qui arborent fièrement le titre de « Premier flic de France » inventé par leur idole.
Relisez l’histoire sociale du début du XXe siècle. Vous y rencontrerez un homme d’Etat « briseur de grèves », adversaire déterminé de la jeune CGT, promoteur acharné d’un statut autoritaire pour les fonctionnaires leur interdisant formellement le droit syndical et en faisant des « sujets » et non des « citoyens ».