Pour enrichir les publications numériques déjà effectuées, les communications concernant l’histoire de la Fonction publique et du mouvement syndical des fonctionnaires présentées dans trois colloques de l’Institut CGT d’Histoire sociale tenus en 2003, 2007 et 2008 et une étude publiée dans les Cahiers de l’IHS n° 110 juin 2009 seront réunies (à la rentrée de septembre) dans une nouvelle publication (insérée sur le site Calaméo) intitulée
Histoire de la fonction publique
et du syndicalisme des fonctionnaires
Quelques épisodes marquants.
Les quatre textes qui seront publié:
I- Colloque « La CGT dans les années 1950 »
20-21 novembre 2003
La CGT dans la fonction publique
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II- Colloque Unité syndicale, fatalité de la division ?
28-29 novembre 2007
Les fondements historiques et sociologiques d’une unité préservée dans quelques secteurs du syndicalisme des fonctionnaires en 1947-1948
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III - Colloque « La CGT de 1966 à 1984 – L’empreinte de mai 1968
14-15 mai 2008
Le mouvement syndical de la fonction publique
face à la politique salariale de l’Etat
et à l’organisation des carrières des fonctionnaires
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IV- Texte publié dans
-Les Cahiers de l’Institut CGT d’histoire sociale n° 110 de juin 2009
-et repris dans les Cahiers de la FNARH ( n° 115 avril-mai-juin 2010)
Fonctionnaires, enseignants, postiers : un centenaire marquant 1909-2009
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Ci-dessous l’avant-propos de cette nouvelle publication:
Dans l’avant propos de l’ouvrage intitulé L’Etat et les fonctionnaires et agents publics dont les trois volumes ont été insérés sur le site Calaméo, on pouvait lire : « Une approche générale d’un aussi vaste domaine et des écrits qui lui ont été consacrés met en évidence un aspect original d’une grande portée : aucun auteur, qu’il soit historien, juriste, spécialiste de science administrative, économiste… n’échappe, de propos délibéré ou à son corps défendant, à l’obligation d’évoquer le mouvement syndical des fonctionnaires comme un acteur important de l’histoire administrative … Aussi l’ouvrage est-il une version considérablement revue et aménagée d’écrits antérieurs de l’auteur depuis longtemps épuisés, reprenant sans pour autant être exhaustif, ceux des développements concernant le syndicalisme des fonctionnaires qui apparaissent indispensables à une bonne compréhension du sujet ».
Pour être plus précis, il convient d’indiquer que mes travaux et publications relatifs à l’histoire du mouvement syndical des fonctionnaires portent sur des périodes s’achevant en avril 1981, c’est-à-dire à la veille de l’élection de François Mitterrand à la présidence de la République et à l’accession de la gauche au pouvoir. Quant à ma contribution de témoin et acteur de cette histoire, elle s’est achevée trois ans plus tôt, en juin 1978.
Il existe par ailleurs des écrits se rattachant à l’histoire générale du syndicalisme des fonctionnaires des trois dernières décennies. Mais le champ de la recherche reste largement ouvert, sans pour autant prétendre que tout aurait été dit et bien dit sur les périodes antérieures.
Ces précisions sont particulièrement nécessaires en ce qui concerne ma communication concernant la CGT de 1966 à 1984. En effet, les analyses s’appliquant, dans cette communication, aux années 1981-1984 sont fondées à la fois sur des textes et sur des éléments tirés de l’expérience acquise et de la connaissance des faits non pas dans les fonctions syndicales assumées précédemment (1966 - 1978) mais dans celles de directeur du cabinet du ministre de la fonction publique.
Je n’ai pas directement traité, pour cette période de concertation très étendue sur des réformes particulièrement significatives, des positions exprimées et des propositions avancées par chacune des fédérations représentatives de fonctionnaires. Il n’y avait d’ailleurs dans ce colloque, aucune autre communication portant sur la politique générale de la fonction publique et son mouvement syndical.
Une étude des délibérations et des votes intervenus sur les textes soumis au Conseil supérieur de la fonction publique apporterait une illustration concrète des positions de chaque organisation. L’analyse des actes, des publications, des orientations de congrès de ces organisations, qui constitue la substance même de leur histoire, illustrerait leurs rapports avec le cabinet du Premier ministre d’une part, avec le ministère de la fonction publique d’autre part (deux domaines qui ne se confondent pas nécessairement) et serait une contribution à l’histoire sociale de la période.
J’ai de bonnes raisons de penser que cette recherche apporterait un éclairage intéressant à plusieurs aspects de ces années 1981-1984 si largement commentées - pas toujours de façon pertinente - à l’occasion de leur trentième anniversaire.