Georges Séguy a publié en 2008 un ouvrage intitulé « Résister ». Au terme des deux chapitres intitulés « Divergences et oppositions » et « Histoire d’une succession » qui s’appliquent à la période de 1981 à 1992, il écrit :
« …si la direction de la CGT a été confrontée à des différences et des désaccords qui ont dégénéré en divergences et en démissions lourdes de conséquences, ces moments sont demeurés peu connus, et ce en vertu d’un vieux dicton qui a trop longtemps prédominé : « Mieux vaut laver son linge sale en famille que de l’étaler sur la place publique au risque de permettre à l’adversaire de l’utiliser contre nous. » De nos jours, ce mutisme est devenu absurde. La clarté n’est plus une aspiration mais une nécessité. »
S’il en est, parmi ceux qui à des titres divers ont à s’exprimer sur l’histoire de la CGT, qui sont encore affectés ou paralysés par des conceptions d’un autre temps, ils seraient bien inspirés de réfléchir à la portée de cette déclaration.
Nous en reparlerons…