Dans ma précédente note, intitulée – par référence à un téléfilm - « l’école du pouvoir », j’ai repris le témoignage que j’avais publié en son
temps dans mon ouvrage Fonction publique les points sur les i à propos de la constitution du cabinet du ministre de la fonction publique et des réformes administratives et de ma
nomination au poste de directeur du cabinet en 1981.
En complément à cette note, mon témoignage sur certains aspects des rapports avec l’Elysée dans la période 1981-1983 et avec le Conseil d’Etat dans la période suivante me paraissent apporter un certain éclairage sur la question de la place, dans ce qu’il est convenu d’appeler les « allées du pouvoir », de personnes ayant exercé des responsabilités dans le mouvement syndical.
Mais soyons lucides : l’expression « allées du pouvoir » est ici utilisée par dérision. Il s’agit de quelques sentiers dans lesquels on peut évoluer tout en exerçant des fonctions modestes. Le pouvoir est ailleurs.