Sous le titre La troupe hétéroclite des économistes « hollandais », Le Monde daté de jeudi 26 janvier 2012 publie une enquête fort documentée sur les « cercles de réflexion » composés « d’experts authentiques ou autoproclamés » qui ont inspiré le projet économique et social de François Hollande.
On y trouve, paraît-il, des « fidèles sociaux-démocrates » et aussi « ceux qui sentent le vent tourner ».
Formé à HEC et à l’ENA et doté d’une longue expérience politique, le candidat tranche après « avoir fait son marché ».
On s’intéresse par ailleurs dans les séries télévisées aux « hommes de l’ombre » qui sont d’ailleurs de plus en plus souvent des femmes et aux « petits marquis » de tous bords qui ont des démangeaisons sans parler de ceux qui à l’Assemblée nationale ont le trouillomètre à zéro !
Dans Le Monde daté de dimanche 29-lundi 30 janvier 2012, Raphaêlle Bacqué s’interroge : « Qui croit encore en Sarkozy ? ». Le régime français de fonction publique n’est pas encore le système des « dépouilles » à l’américaine. Mais comme dit l’auteur de l’article, « Dans les ministères, les recasages de conseillers ont commencé ».
Quand au président sortant, il a déjà fait la seule promesse qui vaille et à laquelle personne ne croit: "Si je ne suis pas réélu, vous n'entendrez plus parler de moi".
Quand on a connu d’autres grandes périodes de changement politique et directement participé, on se sent rajeunir (1)
On en reparlera peut-être, ne serait-ce que pour corriger ou compléter à l’occasion certains témoignages.
(1) Bien que de couleur « rouge » d’ailleurs clairement identifiée, et totalement étranger aux manœuvres de la période et aux ambitions déployées, je figurais parmi les personnalités de « L’élite rose » présentées dans l’ouvrage portant ce titre de Monique Dagnaud et Dominique Mehl , Collection L’Epreuve des faits , Editions Ramsay 1982.