A la veille de mon 98e anniversaire (2 décembre 2020) et donc très proche des 20.000 centenaires que compte notre société, je suis entré dans ce qu’on appelle volontiers le « grand âge » dont les limites restent incertaines mais qui regroupe un nombre appréciable de citoyens qui ont tenu la première place dans notre histoire politique, sociale, culturelle du XXe siècle…
Personne ne me reprocherait de rester en dehors des différentes formes du débat qui anime notre société et j’ose même affirmer que dans les générations qui occupent les responsabilités, à commencer dans ce qu’on pourrait désigner comme ma « famille », tout se passe -compte tenu des distances que j’ai prises - comme si je n’avais jamais existé.
Il reste que je ne suis pas aussi isolé que d’aucuns pourraient le penser (et même le souhaiter) et que mon expression de ces dernières années rencontre un certain relais, notamment dans des « réseaux » où se retrouvent des personnalités de toutes disciplines.