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17 juin 2018 7 17 /06 /juin /2018 09:14

     Le 10 novembre 2017, le président de la République Emmanuel Macron, dont on a du mal à suivre les proclamations, les annonces et les sentences sur tous les sujets, a annoncé que 2018 sera « L’année Clemenceau ».

    Quand on prend connaissance des initiatives qui ont suivi, allant de l’ouverture d’un musée Clemenceau, à la perspective d’un Centenaire de la Première guerre mondiale …en passant par la création d’une revue à CNRS Editions et d’un site internet, la publication d’un grand nombre d’études et articles, on est bien obligé - même quand on est, ce qui est mon cas, un simple citoyen fort éloigné de ce que le publiciste Bertrand Poirot-Delpech  fustigeait sous le vocable « coloquinte » désignant la maladie qui consiste à enfermer l’Histoire politique, sociale et culturelle  dans des « colloques »  marquant des commémorations d’anniversaires  - de prendre cette annonce en considération.

    Comme toujours, dans la kyrielle d’anniversaires qui jalonnent la vie de notre société, il est probable que  les  responsables ou organisations qui rejettent Clemenceau  et sont considérés comme se situant « de l’autre côté de la barricade » entreront dans un jeu que les « dominants » ont tous les moyens de maîtriser.

    Cela dit, personne ne pourra m’empêcher, à l’époque du numérique, de m’exprimer en dehors de ce concert, et  d’émettre  les  réflexions d’un « survivant » se référant à un « parcours citoyen et militant de plus de trois quarts de siècle » encore imprégné des réminiscences politiques et sociales des affrontements de classes des débuts du 20e siècle, des souvenirs cuisants dans l’esprit et dans le cœur, des suites de cette épouvantable  tuerie mondiale suivie vingt ans plus tard d’une nouvelle tuerie, et de travaux de recherche personnels qui  ont rencontré,  de la Commune de Paris au statut-carcan  des fonctionnaires ce « briseur de grèves » tant adulé par tous les présidents de la République.

     Parmi les innombrables formules qui ont été attribuées à ce personnage, chacun choisit celle qui lui convient. Fidèle à cet usage, il me plait de citer en exergue  celle qu’il prononça, paraît-il, en sa double qualité de médecin et d’homme d’Etat : « Il y a deux organes inutiles : la prostate et le président de la République ».

 

 

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Eléments biographiques

   En un demi siècle, j'ai fait "le tour de la table" de la politique de la fonction publique comme syndicaliste, directeur de cabinet du ministre, conseiller d'Etat en service extraordinaire, auteur d'ouvrages.

 

  Né le 2 décembre 1922 à Jurançon (Pyrénées-Atlantiques)

 

-Fonctionnaire

 Receveur divisionnaire des Impôts honoraire

 

-Dirigeant national du mouvement syndical des fonctionnaires (1958-1978)

  Secrétaire du Syndicat national des Contributions indirectes 1958-1963

  Secrétaire général de la Fédération des finances CGT 1963-1970

  Secrétaire général de l’Union générale des fédérations de fonctionnaires (UGFF) et

  Membre du conseil supérieur de la fonction publique 1970-1978

  Membre de la commission exécutive de la CGT 1969-1975.

 

  Membre du conseil d’administration de l’Institut CGT d’histoire sociale.

 

-Directeur du cabinet du ministre de la fonction publique et des réformes administratives  (juin 1981-novembre 1983).

 

-Conseiller d’Etat en service extraordinaire (novembre 1983-novembre 1987).

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