J’affirme à la face de tous les personnages qui à des titres divers soutiennent la poursuite et l’achèvement de la remise en cause de la conception française de la fonction publique - dont le statut général des fonctionnaires et les autres éléments législatifs, règlementaires et jurisprudentiels sont l’expression juridique- que leurs arguments ne tiennent pas la route.
L’histoire de la fonction publique que nombre d’entre eux ignorent, éludent ou instrumentalisent - en restant discrets toute honte bue sur la pérennité de leur propre emploi, sur leurs avantages sociaux et fiscaux et sur le niveau de leur rémunération - en apporte la preuve.
Selon une étude qui vient de paraître, le jury des concours d’entrée à l’Ecole nationale d’administration « déplore le manque de réflexion personnelle des candidats ». De toute façon, il est prudent de ne compter ni sur eux ni sur leurs organismes de préparation pour être du « bon côté » dans une confrontation dont l’enjeu est d’informer et de mobiliser l’opinion publique pour faire échec à des projets néfastes.