Les journaux télévisés montrent plus que jamais des personnalités politiques franchissant les grilles de l’immeuble situé au 10 rue de Solférino, dans le 7e arrondissement de Paris.
Candidate à la présidente de la République en 2007, Ségolène Royal avait évoqué l’éventualité de la vente du siège du parti socialiste qui aurait le tort de se situer dans un des arrondissements les plus huppés de la capitale, et la perspective d’acquérir de nouveaux locaux dans un quartier populaire. Après la débâcle aux élections présidentielle et législatives de 2017, et les graves difficultés financières qui en résultent, non seulement la question est reprise avec les mêmes arguments mais elle est portée à l’ordre du jour du « séminaire de rentrée » qui se tiendra du 23 au 26 août.
Ainsi, personne ne peut ignorer que là se trouve le siège du Parti socialiste. L’ensemble des médias y a largement contribué et Jean-Luc Mélenchon a pris sa place dans ce concert en affligeant ses anciens camarades du qualificatif volontairement désobligeant de « solfériniens ».
L’histoire du syndicalisme des fonctionnaires subissant le sort que je ne cesse de dénoncer depuis des années, qui sait ou se souvient que cet immeuble fut le siège du mouvement syndical des fonctionnaires pendant près d’un demi-siècle, de 1934 à 1978 ?
Mieux placé que quiconque pour intervenir sur la longue histoire de la « Maison des fonctionnaires » je vais de nouveau « monter au créneau ».