Le billet du « Relais », bulletin de l’Institut d’histoire sociale CGT-FAPT n° 75 juin-juillet-août 2017, dont il est annoncé qu’il fêtera bientôt ses vingt années d’existence, s’intitule « Comment traiter l’histoire sociale aujourd’hui ?
Après avoir rappelé qu’il ne s’agit pas pour cet Institut d’histoire sociale de se substituer à la fédération, le billet pose la question de savoir comment traiter l’histoire de cette dernière « …alors composée pour l’essentiel d’un personnel fonctionnaire avec des jeunes qui sont embauchés aujourd’hui dans les conditions du droit privé pour en tirer des enseignements utiles à tous ? »
Je n’ai aucun titre à commenter les considérations qui suivent cette question ou à me prononcer sur les chances qu’elle pourrait avoir - en l’état actuel- de recevoir les réponses adéquates. Je me suis par ailleurs largement expliqué sur les raisons qui m’ont conduit à tourner une certaine page avec l’Institut CGT d’Histoire sociale (1).
Pourtant mes écrits numériques de la dernière période permettent de comprendra mon intérêt, en l’occurrence spécialement renforcé par la grande ancienneté de ma relation avec la Fédération des PTT et même par les liens familiaux qui m’ont uni à des agents considérés pendant des décennies par une jurisprudence constante du Conseil d’Etat comme appartenant à une administration d’Etat gérée par un ministère et relevant à ce titre du statut général des fonctionnaires.
Mon propos ne s’applique pas - sans pour autant en négliger l’importance et la portée -aux questions catégorielles et spécifiques propres aux personnels des PTT ou à ceux d’autres ministères et administrations, mais aux questions générales communes à l’ensemble des fonctionnaires de toutes catégories traitées de tous temps dans une certaine coordination entre l’UGFF et les autres fédérations générales face au ministère de la fonction publique et au Conseil supérieur de la fonction publique au sein duquel des représentants des fédérations postales ont toujours siégé.
Nous sommes au cœur de ma démarche.
1- « L’unité d’un parcours citoyen et militant de plus de trois quarts de siècle ».