L’évocation du statut général des fonctionnaires qui se manifeste ici ou là de diverses manières alors que des politiciens réactionnaires brandissent leurs menaces est un phénomène certes positif.
Mais j’observe certains de ses aspects et de son contenu avec une distance critique. Sans intervenir directement dans des débats auxquels je ne suis d’ailleurs pas convié et sur des questions que je me réserve de traiter le cas échéant en toute indépendance, je suggère à toutes fins utiles à ceux qui veulent vraiment s’informer des réalités historiques (qui restent mon domaine d’expression) de consulter les textes qui ont été consacrés à ce sujet.
Entre autres la troisième partie de « L’Etat et les fonctionnaires » ( sur Calaméo) dont voici le sommaire :
Troisième partie
Les réformes fondatrices d’une nouvelle fonction publique
(1944-1950)
La haute administration (ordonnance du 9 octobre 1945) 46
L’Ecole nationale d’administration-Les cadres d’administration centrale-La séparation du grade et de l’emploi-les organes de la fonction publique
Le statut général des fonctionnaires (loi du 19 octobre 1946) 49
L’élaboration et le vote du statut-Le champ d’application-Aspects majeurs de l’architecture statutaire-Le droit syndical et le droit de grève-Les organes de la fonction publique-Les organes de la participation-Le nouveau système des rémunérations-La Sécurité sociale et les retraites- Des oppositions tenaces et durables
Le Reclassement général des emplois 76
La Commission Coyne-Un nouveau contexte politique-Un nouveau contexte social : la scission de la CGT- Le plan de reclassement-Les textes-Les procédures de révision-Le paiement des échéances-La réforme fiscale et la grille indiciaire-Les revalorisations courantes des rémunérations