Dans « Le Monde » du 25 janvier 2016, un article signé de Philippe Ridet intitulé « Sur les ruines de Solférino » s’exprime ainsi :
« Un jour peut-être, on ira rue de Solférino, un peu comme les poètes, les écrivains et les peintres du XVIIIe siècle se rendaient en Italie pour puiser leur inspiration dans le silence des pierres et des siècles passés. L’immeuble du numéro 10 de cette rue, où le Parti socialiste a élu domicile depuis 1980, ne sera plus alors qu’un monceau de ruines où revivifier nos souvenirs du vieux parti d’Epinay, dont la primaire de la belle Alliance populaire (la plus belle antiphrase de ce début de siècle) a signé, nous dit-on, l’acte de décès »…
Naturellement, on ne se demande pas si cet immeuble a une Histoire avant l’arrivée du Parti socialiste et on continue à ignorer qu’il était le siège de la Fédération générale des fonctionnaires depuis 1935 et abritait après la scission de 1947-1948 diverses organisations du mouvement syndical des fonctionnaires, principalement CGT et FEN.
J’ai tenté, à plusieurs reprises de combler cette lacune persistante, notamment dans une série d’articles publiés dans ce blog en mai 2014, que l’on peut maintenant consulter dans la brochure « Nouvelles Contributions à l’Histoire » Articles publiés en 2013-2014-2015, inséré sur le site Calaméo ( p 134-138) :
- Un immeuble chargé d’histoire : 10 rue de Solférino (8 mai)
- « Solferino ». Le défi d’un témoin irrécusable (12 mai)
- « Maison des fonctionnaires ». Textes de référence (16 mai)
Ces références suffisent pour aujourd’hui. Mais je reviendrai sur les conditions dans lesquelles j’ai poursuivi vainement les interventions pour briser la conspiration du silence notamment auprès du Parti socialiste aujourd'hui en crise.