En tête de ce blog, sur la partie droite, figure depuis le début une phrase qui caractérise ma position et ma démarche sur les questions de la fonction publique et de son mouvement syndical :
« En un demi-siècle, j’ai fait « le tour de la table » de la fonction publique comme syndicaliste, directeur du cabinet du ministre, Conseiller d’Etat en service extraordinaire, auteur d’ouvrages ».
Au moment où la situation politique, sociale et économique porte au premier plan et exacerbe une série de questions rencontrées dans cette longue période, et ouvre un champ étendu à un flot de commentaires où l’ignorance, la prétention et la mauvaise foi le disputent à la soumission devant les puissants, il n’est pas question d’abandonner.
Nous sommes dans de ces moments de "vérité" qui jalonnent l'histoire sociale.
En toute modestie, je pense que bon nombre de mes écrits, analyses et témoignages éclairent de façon inédite certains aspects des débats et affrontements actuels. Parmi les problèmes qui se trouvent au premier plan de l’actualité, celui du prétendu « dialogue social » et des formes qu’il a revêtues sous le label de la « politique contractuelle » depuis les lendemains du grand mouvement de mai 1968. Il traverse comme un fil rouge les centaines de pages de mes publications (1)
1- Cf notamment in René Bidouze, Fonction publique. Les points sur les i, VO Editions 1995. « Quelques réflexions sur la politique contractuelle, pages 175-178.