Dans Le Monde Eco et Entreprise, cahier de ce journal daté Dimanche 15-lundi 16 mars 2014 un article de Michel Noblecourt est intitulé « La CGT recule dans la plupart de ses bastions » avec en sous-titre « Air-France, Orange, Renault, Air bus, La Poste, le syndicat est victime de son image et de la sociologie ».
L’auteur décrit ce qu’il appelle « une hémorragie » comme étant « particulièrement nette dans les entreprises publiques » où selon les chiffres dont il fait état, « elle perd du terrain à chaque scrutin » le plus souvent au profit de la CFE-CGC dont il estime qu’elle est favorisée par les changements de la sociologie consistant dans la « baisse des catégories ouvrières » et une « montée des cols blancs ».
Il note que ce phénomène se produit « à l’exception notable » des trois fonctions publiques où les élections professionnelles ont marqué un recul mais où « la CGC est inexistante ».
En restant sur le terrain où se situe ma démarche, et sans intervenir dans les différents aspects de la réflexion du mouvement syndical des fonctionnaires sur ces élections, je pense que la faiblesse de la CGC dans la fonction publique est un phénomène dont l’analyse est une des données importantes de l’ histoire de cette dernière et de celle de son syndicalisme.