(suite à « Lettres de noblesse »)
Après avoir reproduit une première fois l’article d’Henri Krasucki en janvier 2013 j’évoquais en ces termes, à propos de mon ouvrage « Fonctionnaires sujets ou citoyens » la relation entre l’évolution du syndicalisme des fonctionnaires et celle de la CGT et du syndicalisme confédéral :
« Je n’ai jamais perdu de vue que le syndicalisme des fonctionnaires est partie intégrante du syndicalisme confédéral. Toutes les grandes actions de la CGT auxquelles le mouvement syndical des fonctionnaires a pris part, souvent de façon significative, sont exposées ou à tout le moins évoquées dans de nombreux chapitres. La Fédération générale des fonctionnaires dans la période de l’entre-deux-guerres, l’UGFF-CGT depuis le lendemain de la Libération ont occupé, pour un ensemble de raisons et sous des formes que l’analyse historique enrichie par ses références à la science administrative met en évidence, une place originale au sein de la centrale syndicale. Après la scission de 1947-1948 et d’autres transformations survenues au long du demi-siècle suivant, le rôle des fédérations de fonctionnaires dans un paysage syndical diversifié est resté un aspect important de l’histoire du syndicalisme français. »
J’aurais pu reprendre mon titre : « Vérité en 1981, erreur en 2012-2013 ? » en l’actualisant « 2014-2015 », car le problème demeure. On verra bien dans la prochaine période, comment ces considérations de bon sens seront prises en compte dans les conférences, articles et communications concernant l’histoire de la CGT.