Une interrogation (présentée comme une affirmation dans Le Monde du 14 octobre) parcourt les médias et envahit les sondages : « Pourquoi le système politique français est à bout de souffle ».
Ce n’est pas un modeste « historien du dimanche » concentré sur le « créneau » de l’histoire de la fonction publique et de son mouvement syndical qui pourrait apporter une réponse-miracle. D’ailleurs, chacun à la sienne.
Pourtant, comment ne pas réagir quand on lit - parmi beaucoup d’autres- un article d’Ariane Chemin dans le même numéro du Monde intitulé « Pour Manuel Walls et le PS, DSK n’est plus persona non grata » ? On voit défiler dans cette soirée mondaine d’anniversaire précédant le procès pour « proxénétisme aggravé en réunion » le gratin du monde politique d’une certaine « gauche » accompagné de celui des grands journaux représentés par des « sondeurs », des « rubricards », des « investigateurs de télévision ». Et cela finit par l’arrivée de « la vedette de la soirée, Manuel Walls » « immédiatement entouré par les journalistes » pour l’entendre « se désoler » de la « crise des élites » qui paraît-il, « abîme la France d’aujourd’hui ».
Avant de revenir à mes chères études, j’ai du entendre un plaisantin de mes amis me dire avec le plus grand sérieux : « Ces gens-là se foutent de notre gueule». Brusquement j’avais un bout de réponse à la question posée.