Avant de poursuivre dans les prochaines semaines la publication d’articles concernant divers épisodes de l’histoire de la fonction publique et du syndicalisme des fonctionnaires, je crois devoir insister à nouveau sur l’intérêt de ne pas s’en tenir, dans la présentation de la politique menée par les gouvernements de 1981 -1986, à une commémoration, si intéressante soit-elle, des réformes du statut général des fonctionnaires.
Je suis convaincu que les lecteurs de mes analyses de la politique salariale de la période (et par la même occasion de la politique contractuelle inaugurée après 1968) que l’on a tendance à éluder, seront amenés à des interrogations et à des réflexions critiques salutaires, qui se situent bien dans ce qu’on pourrait appeler « l’air du temps ».