Au terme de la série d’articles de ces derniers mois, je garde mes distances avec les prestations qui occultent ou édulcorent - pour des raisons diverses et contradictoires qui finalement se donnent la main - la réalité des transformations dont le régime de la fonction publique a été l’objet au long de ces trente dernières années dans un contexte européen et mondial très différent de celui des années 1981.
Il sera nécessaire d’évoquer les évolutions historiques de la « politique salariale de l’Etat » qui sont le « grand absent ». Je le ferai notamment par une présentation détaillée de L’Etat et les fonctionnaires, de la plume sergent-major à internet (consultable sur le site Calaméo) dans un article sur chacune des huit parties de cet ouvrage.
Il faudra revenir également sur d’autres aspects et d’autres périodes, plus anciennes et plus récentes de l’Histoire de la fonction publique dont il faut bien convenir qu’elle n’occupe pas en tant que telle la première place dans les préoccupations de nos concitoyens, mais dont l’ignorance ou l’instrumentalisation peuvent avoir bien des effets négatifs pour eux et pas seulement pour les fonctionnaires.
Et plus largement le moment parait venu de poursuivre la réflexion sur les tenants et aboutissants de l’Histoire générale du mouvement syndical des « fonctionnaires » et « agents publics », et sur la relation entre ses principales composantes dont je tenterai de démontrer qu’elle est une des clés - peut - être décisive- d’une recherche collective efficace.